La carence en folates associée à un risque accru de malformations congénitales
Pour approfondir cette question, l’équipe de recherche a mené une étude sur des souris dans laquelle elle a comparé la progéniture de pères ayant des niveaux suffisants de folate à la progéniture de pères ayant de faibles niveaux de folate.
Leurs résultats, publiés dans la revue Nature Communications , ont révélé que la progéniture de souris dont les pères avaient des niveaux insuffisants de folate présentait une augmentation de 30 % des malformations congénitales, telles que des déformations cranio-faciales et de la colonne vertébrale, par rapport à la progéniture de pères dont les niveaux étaient adéquats en vitamine.
Pour expliquer les raisons de leurs découvertes, les chercheurs soulignent que certaines zones de l’épigénome du sperme sont sensibles aux choix de vie, notamment alimentaires. L’épigénome peut influencer la manière dont les gènes sont activés et dont certaines informations sont transmises à la progéniture.
On dit que le sperme peut transporter une « mémoire » des choix de vie et du régime alimentaire du père, et que les informations provenant du régime alimentaire du père sont transférées vers une « carte épigénomique », qui peut influencer le développement de l'enfant.